Que n’avons-nous entendu durant la campagne présidentielle de François Hollande, pourfendeur des riches patrons et défenseur des pauvres salariés, déni
de crise pour la mettre au débit de Nicolas Sarkozy.
Le point culminant de ses discours démagogiques a été la volonté de créer une taxe de 75% pour les revenus supérieurs à 1M€ par an.
Que n’avons-nous vu ensuite durant la première année du quinquennat.
Entre les 30 Mds€ de taxe dont 20 Mds€ uniquement pour les entreprises, le retrait de la TVA anti-délocalisation, l’annonce de la limitation des salaires des dirigeants, la création de 60 000 postes dans l’Education Nationale grevant encore un peu plus les comptes de l’Etat, la quasi fin des déductions fiscales liées aux services à la personne, la non intervention pour relancer le secteur automobile, la loi Duflot (I puis II) qui réduit comme peau de chagrin l’intérêt pour les particuliers d’investir dans le secteur du logement, François Hollande a mis à l’arrêt tous les secteurs économiques français.
Après s’être fait tancé par l’Allemagne et l’Europe qui lui ont donné gentiment deux années de plus pour essayer de tenir les critères de Maastricht, François Hollande vient semble-t-il de virer sa cuti et de prendre un virage social-démocrate en faisant l’éloge des réformes de 2004 de Gerhard Schroeder, en faisant voter l’ANI (Accord National Interprofessionnel) et en faisant annoncer par Pierre Moscovici que les salaires des patrons ne seraient pas touchés.
Nous pourrions nous réjouir de telles annonces.
Cependant, nous sommes là encore une fois que dans un processus d’annonces sans que les actes suivent.
Que François Hollande franchisse le Rubicon. Qu’il mette effectivement en application les réformes nécessaires.
Nous jugerons ensuite son quinquennat sur la réelle mise en place des réformes structurelles dont la France a un réel besoin, et non pas sur des annonces toutes plus maladroites les unes que les autres, annonces qui montrent bien l’impréparation au pouvoir et l’impéritie du Parti Socialiste.
J’appelle toutes celles et tous ceux qui ont cru au discours de François Hollande a se retourner contre les élus locaux socialistes et a leur demander des comptes.
Une autre politique est possible tant à l’échelon local, qu’à l’échelon national. L’UMP que je représente pour les élections municipales de 2014 à Villeurbanne ne vous abandonnera pas.